L'entreprise s'engage à travailler en collaboration avec les groupes communautaires locaux et le gouvernement pour relever les défis environnementaux. L'entreprise s'efforce d'améliorer la communication et de créer des opportunités de dialogue ouvert entre St Marys Cement et les communautés résidentielles qui entourent les terres de l'entreprise.
L'outil le plus important pour mesurer les impacts environnementaux et sociaux est l'Étude d'Impact Environnemental et Social (EIES, ou Évaluation de l'Impact Environnemental et Social).
Cet outil comprend un ensemble de lignes directrices élaborées par des consultants indépendants, des agences gouvernementales, des institutions financières et des ONG, ainsi que par d'autres acteurs de l'industrie du ciment, sous la coordination du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). Il est conçu pour répondre aux préoccupations environnementales et sociales dans les carrières et les cimenteries en identifiant les points critiques à chaque phase et en guidant leur évaluation et leur gestion.
Les entreprises membres du CSI ont également pris l'engagement individuel d'élaborer des plans de réhabilitation spécifiques pour leurs mines en activité (plans de démantèlement). Ces plans doivent être annoncés aux parties prenantes locales et régulièrement révisés et mis à jour. À cette fin, le CSI a établi un ensemble de directives basées sur l'EIES qui prévoient des informations sur les différentes étapes des opérations d'une unité, s'étendant dans certains cas de la construction des installations jusqu'au moment de la fermeture.
L'usine St Marys Cement de Charlevoix, au Michigan, a élaboré un plan de réhabilitation de ses mines, qui sera mis en œuvre après la fermeture de l'unité, prévue dans 80 ans. Ce plan est exigé par la législation locale, dont l'objectif premier est de réhabiliter la région une fois l'usine fermée.
Le projet de l'unité de St Marys vise à protéger les ressources naturelles en implantant des systèmes de protection contre l'érosion, ainsi que pour prévenir les glissements de terrain, les chutes de pierres et la pollution de l'eau et de l'air. Les mesures anti-érosion comprennent des talus de terre, des bottes de paille et des couvertures de terre végétale appropriées. Le plan met également en évidence les moyens de réutiliser davantage les infrastructures entourant la mine, notamment ses bâtiments, ses routes, ses parkings, ses installations et ses décharges d'ordures.
Les roches rejetées, par exemple, à condition qu'elles soient produites localement, pourraient être recouvertes d'un sol propice à la revégétalisation à l'aide de plantes indigènes. Une structure hydrique pourrait également être activée si le système de drainage naturel du site devenait surchargé.
Une série de mesures sont en cours d'élaboration pour gérer les impacts sur la qualité de l'eau causés par les déversements de produits chimiques. St. Marys exploite et entretient actuellement divers lacs et bassins sédimentaires pour traiter les eaux pluviales et les rejets de la mine. Des pratiques de nettoyage des effluents seront utilisées pour minimiser les fuites possibles et l'impact consécutif sur l'eau.
Avant de démolir les bâtiments et les fondations, il faudra évacuer tous les déchets dangereux. Les résidus de démolition seront chargés et transportés vers un site d'entreposage spécifique. Les stationnements et les voies de circulation pourraient également être démolis et transformés en zones récréatives et résidentielles.
Le contrôle des poussières de ciment et de mine est un point central de la réhabilitation. Pour remédier à ce problème, le plan de démantèlement prévoit l'utilisation d'un système d'arrosage. Ce système atténue la poussière soulevée pendant la démolition. Le plan prévoit également l'application périodique d'une solution de chlorure de magnésium sur les surfaces routières.