Combustibles et matériaux

Votorantim Cimentos suit la politique environnementale et les « lois vertes », qui définissent la bonne gestion des déchets solides comme l'un des enjeux clés de la gestion environnementale.

Il existe un groupe de travail pour l'utilisation de l'énergie de la biomasse, des déchets et d'autres matériaux. Comme l'entreprise a de l'expérience dans le co-processing (avec des unités agréées pour l'utilisation de combustibles alternatifs / co-processing) et dispose d'unités installées à proximité de grands centres urbains, les investissements dans ces projets peuvent être réduits. Ainsi, plusieurs projets sont prévus dans ce sens, et certains ont déjà été lancés.

En plus des pneus, les cuves d'électrolyse en aluminium sont utilisées comme combustibles alternatifs. Le sable est recyclé pour la fabrication de mortier. Nous utilisons également de la biomasse (balles de riz et sciure de bois) dans le fonctionnement du four. Nous avons des projets et des études pour l'utilisation de déchets broyés comme combustible et l'utilisation de cendres de balles de riz dans le béton. L'utilisation de combustibles alternatifs est un défi technologique, mais permet de réduire les coûts en plus de la substitution de combustibles non renouvelables, ce qui réduit notre empreinte carbone.

Il est important de noter que les projets d'expansion de 2011 ont été réalisés selon le concept de la meilleure technologie disponible. Ces projets ont conduit à une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), grâce à une meilleure efficacité énergétique. Des études sont en cours pour réaliser la séquestration du carbone.

Ces applications constituent une excellente alternative pour réduire l’impact environnemental de l’industrie du ciment : substitution aux combustibles fossiles, réduction des taux d’émission de CO2 et diminution de la quantité de déchets dans les décharges et les dépôts, ce qui atténue les risques de contamination des sols ou des eaux souterraines.

Les types de matériaux à réutiliser varient en fonction des normes de chaque pays et de chaque industrie. C'est pourquoi le CSI a élaboré quelques lignes directrices à ce sujet.

Engagements pris individuellement par les sociétés CSI :

  • Appliquer l’ensemble des actions présentées dans les « Lignes directrices pour la sélection et l’utilisation des combustibles et des matières premières dans le processus de production du ciment ».

Lignes directrices

L’objectif des lignes directrices sur le coprocessing est de garantir que les avantages de l’utilisation de carburants et de matières premières alternatifs puissent être obtenus de manière responsable.

Les points clés sont les suivants :

  • Garantir la santé et la sécurité grâce au protocole déchets, aux équipements, à la formation, aux contrôles, à la surveillance sanitaire et aux plans d'urgence ;
  • Rejeter tous les déchets interdits (nucléaires, biologiquement dangereux, armes chimiques ou biologiques de destruction massive, piles, déchets inconnus ou non spécifiés) ;
  • Assurer la qualité du produit, qui doit toujours correspondre aux spécifications et être soumis à des contrôles environnementaux (tests de lixiviation) ;
  • Se conformer aux exigences légales et promouvoir les meilleures pratiques : obtenir toutes les licences pertinentes et remplir les conditions nécessaires, évaluer les risques pour la santé et la sécurité avant d’utiliser les déchets, même lorsque les autorités locales ne l’exigent pas ;
  • Surveiller et contrôler tous les intrants, processus, produits et émissions : évaluer les propriétés physiques et chimiques, contrôler les métaux volatils (Hg, Cd, Tl) et les métaux lourds lixiviés (tests de lixiviation), assurer la traçabilité des déchets depuis la réception jusqu'au traitement final et l'adéquation des points d'alimentation en AFR (carburants et matières premières alternatifs) ;
  • Surveiller et contrôler tous les intrants, processus, produits et émissions : surveiller les émissions conformément aux lignes directrices définies dans le document « Surveillance des émissions » ;
  • Communiquer de manière transparente ;
  • Préserver l’environnement lors de l’utilisation des AFR : s’assurer que les effluents ne nuisent pas à l’environnement ;
  • Le stockage et la manipulation des AFR doivent être effectués de manière à éviter les fuites, les déversements, la lixiviation, les émissions incontrôlées et à maintenir les odeurs et le bruit à des niveaux acceptables.

Carburants alternatifs

St Marys Cement s'engage à optimiser son efficacité énergétique et recherche en permanence des sources alternatives de combustibles et de matières premières respectueuses de l'environnement. L'entreprise se prépare à un avenir où les émissions de carbone seront limitées, ce qui posera des défis aux producteurs de ciment et aux autres industries à forte consommation d'énergie. Selon l'Agence internationale de l'énergie, la production de 100 tonnes de ciment libère en moyenne 83 tonnes de CO2.

En 2009, l’usine St Marys Cement a commencé à tester un procédé révolutionnaire pour convertir les émissions de CO2 en algues, une plante verte et visqueuse qui recouvre naturellement les rochers des rivières et les piscines négligées. Ce procédé est le premier du genre. Au lieu de dépendre des combustibles fossiles comme le charbon et le coke de pétrole, les algues pourraient servir de source de carburant renouvelable et écologique, réduisant considérablement les émissions de gaz à effet de serre. En partenariat avec Pond Biofuels, ce projet sur les algues a été lancé en 2011 et est considéré comme le premier au monde à démontrer la capture du CO2 dans une cimenterie. Il sert de modèle à petite échelle pour ce qui pourrait être réalisé à plus grande échelle.

Grâce au financement des Centres d’excellence de l’Ontario, St. Marys Cement and Pond Biofuels a lancé un projet pilote visant à transformer le CO₂, qui était autrefois un fardeau, en une marchandise. Les algues consommatrices de CO₂ sont récoltées en continu, séchées grâce à la chaleur résiduelle de l’usine, puis utilisées comme combustible dans les fours à ciment de l’usine. Ce procédé permet à St. Marys de recycler les émissions de CO₂ en un combustible renouvelable, ouvrant ainsi la voie à la production de ce que l’on pourrait considérer comme du ciment « vert ».

La technologie des algues est récemment devenue une méthode prometteuse de production de biocarburants. Contrairement à l’éthanol de maïs, les algues échappent au débat aliment/carburant et se caractérisent par une croissance rapide, jusqu’à 30 fois plus rapide que certaines cultures vivrières. Au cours d’une année, une ferme d’algues d’un demi-hectare peut absorber autant de CO2 que 200 hectares d’arbres matures. Une fois que cette approche innovante aura été démontrée à l’échelle commerciale, on espère que les pôles industriels de toute l’Amérique du Nord adopteront des solutions similaires.

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